Résidence 50 mètres à Aspiran
5 jours à Aspiran.
Nous revenons en terre connue. L’an passé, nous venions jouer Ici, maintenant ? dans l’ancienne école du haut. Le vent nous accueille avec un groupe d’enfant surmotivé. Au programme de la semaine, composer avec l’ensemble des ingrédients qui composent le spectacle :
– Le parcours avec le choix du lieu pour l’installation du trépied. Ce n’est pas une mince affaire ! On a choisi la place de l’église, mais les bâtiments nous écrasent. Une place en cul-de-sac, mais la topographie nous paraît pauvre. Nous trouvons un espace en hauteur à la limite de la commune. Du voisinage aux fenêtres. Ca nous plaît. Il y a de la vie autour. Les parcours naissent à partir de ce point 0. Nous allons à la découverte de la zone des 50 mètres.
– Les masques de l’ensauvagement. Ca y est ! Ce qui était dans la tête apparaît en vraie. Les masques d’oiseaux, de poissons et de chats prennent vie et les enfants deviennent les acteurs du spectacle. Marion Bourdil cherche ses marques dans l’écriture de Catherine Verlaguet et dans les espaces de jeux.
– Le dispositif sonore. Loïc Lachaize nous a remis un premier sac à dos à son. Tout le monde a son talky. On éprouve les premiers soucis techniques. Les régisseurs sont les ombres comédiens et merveille, les parcours se rencontrent dans les bons timings. Ca promet d’être sport !
Pour notre sortie de résidence, notre exploration publique, Dimitri Messu architecte et Christian Geschvindermann, scénographe (qui nous a rejoint à l’occasion de cette résidence pour nous aider à réfléchir sur la valeur de l’espace trépied et sur l’espace d’ensauvagement) vont concevoir un lieu « embananer » pour évoquer l’acte 3, l’acte de l’ensauvagement. C’est ce dernier travail qui nous restera à accomplir : une fois que les enfants sortent de la zone d’autonomie des 50 mètres, que deviennent-ils ? Quel ensauvagement ? Catherine Verlaguet plonge dans l’écriture, la réécriture. On va trouver le mot de la fin.
Mais ce ne sera pas ici !
