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Que nous reste-t-il à découvrir ?
Nous vivons aujourd’hui dans l’apparence d’un monde sans terra incognita. Et pourtant... L’espace que l’on partage aurait livré tous ses mystères, tout aurait été mesuré, parcouru, arpenté ? Des satellites nous relaient en permanence l’état de la planète. Il suffit d’allumer son ordinateur pour avoir une image chaque jour plus précise de n’importe quels espaces du globe.
L'agence de Geographie Affective
Nous pensons qu’il reste des portions d’espaces entiers à arpenter, que l’espace habité possède en lui-même la capacité de générer de l’affect, que les lieux se chargent des histoires que l’on y projette, que les souvenirs s’inscrivent dans les murs, que les projets et les désirs que l’on y fait s’inscrivent dans le paysage.
C’est ce voile immatériel, ce calque profondément intime qui se pose ou que l’on appose sur les lieux que l’Agence se propose d’explorer. Au centre de ces questionnements, c’est la question d’une parole adressée qui nous rassemble.
La démarche artistique
L’historique de l’association
L’association a été créée à Bordeaux suite à une intervention sur le quartier de la Benauge en décembre 2008 à l’invitation du Festival Chahuts sous l’impulsion d’un conteur, Olivier Villanove et d’un géographe, Thierry Lafollie. Jusqu’en 2012, ce duo a répondu à des appels à projets et proposer des ateliers en lien avec les créations d’Olivier Villanove ou les cartographies de Thierry Lafollie.
En 2013, Thierry Lafollie part rejoindre l’association La 3ème Porte à Gauche, une structure associative de production de cinéma documentaire.
Depuis 2015, l’Agence de Géographie Affective s’est dotée de la licence entrepreneur du spectacle et a été rejointe par Tania Douzet pour porter les projets artistiques d’Olivier Villanove.
L’association vient de fêter six années de mutualisation avec trois autres compagnies qui partagent des bureaux collectifs à Bordeaux : La Grosse Situation, Origami – Cie Gilles Baron, et Le collectif Os’o.